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Publié par Pénélope Venskus le 22 févr. 2021
Tout d’abord, il est bon de savoir qu’il y a plusieurs constituantes à la motivation scolaire et que celle-ci est dynamique dans le temps. Il est donc probable que la motivation de votre enfant varie en fonction des différentes étapes de sa vie, de l’environnement et des gens qui l’entourent. Nous allons ici résumer ce qu’il est possible de faire en adéquation avec la motivation scolaire dans le milieu familial, aspect sur lequel nous avons le plus d’impact. Par ailleurs, le milieu familial est l’un des facteurs les plus importants à considérer lorsqu’on aborde la question de la motivation scolaire.
Faire une première analyse de la situation
Analyser la situation de son enfant pour mieux la comprendre fait partie de la solution clé. Les échecs scolaires peuvent être causés par plusieurs éléments : un besoin d’attention, une trop forte pression, une situation familiale difficile, un événement perturbateur, etc. Néanmoins, il faut se concentrer sur ce que l’on peut changer en tant que parent. La motivation de l’enfant en fait partie.
Qu’est-ce qui a déjà fonctionné?
Il faut d’abord miser sur les forces de l’enfant et vérifier avec lui de quelle façon il a procédé lorsqu’il a atteint ses objectifs dans le passé. Lui poser des questions telles que : comment as-tu fait pour réussir dans le précédent examen ? Comment as-tu révisé pour avoir cette note ? Il est aussi important de valider comment l’enfant s’est senti lorsqu’il a réussi, puis de miser sur ce sentiment par la suite.
Etre un modèle d’apprentissage
Comme parent, il serait bon de donner l’exemple et de permettre à notre enfant de nous observer dans des situations d’apprentissage. Lorsque notre enfant nous voit nous investir, on devient alors un modèle pour lui.
Encourager la persévérance, l’effort et la maîtrise d’un sujet
Selon une étude CEP 2012, certains comportements peuvent nuire à la motivation de l’enfant. Encourager l’intelligence, le talent et la réussite revient à encourager des facteurs sur lesquels l’enfant n’a pas de contrôle. À l’inverse, valoriser l’effort, la persévérance et la maîtrise d’un sujet sont des aspects sur lesquels l’enfant a les moyens d’intervenir et changer les choses.
Favoriser l’autonomie
Favoriser l’autonomie de votre enfant permet à celui-ci d’être motivé de façon intrinsèque, de prendre en main ses apprentissages et sa réussite (CEP 2012). À l’inverse, l’utilisation des récompenses et des punitions (motivation extrinsèque) à répétition en lien avec les résultats scolaires peut mener au découragement de l’enfant (Grolnick, Friendly, Belles 2009).
Fixer des objectifs
Vous devriez fixer des objectifs élevés, mais réalistes à votre enfant. On entend par réalistes qu’ils soient ajustés à ses capacités. S’il est en âge d'y prendre part, faites-le participer à la fixation des objectifs. Par ailleurs, les enfants et les adolescents ont un mode de fonctionnement qui s’adapte mieux avec des desseins à court terme. Il est donc préférable de cibler un objectif comme sa prochaine présentation orale ou son prochain examen de physique.
La confiance en soi et la connaissance de soi
La confiance en soi influence nécessairement la réussite scolaire. En effet, il est prouvé que l’élève qui a une meilleure estime de lui réussit plus aisément à l’école. Évidemment, ce n’est pas cette estime de lui-même ou sa connaissance qu’il a de lui-même qui l’aidera à comprendre un texte, à rédiger ou à résoudre une problématique. Cependant, il y a bel et bien une relation entre les efforts qu’il consacre aux apprentissages et sa persévérance lorsqu’il traverse des difficultés (Bourgeois 2006). Alors comment améliorer l’estime de soi de son enfant ? C’est un travail en plusieurs étapes. Commencez par l’inscrire dans une activité parascolaire qui l’intéresse. L’important est qu’il se sente valorisé par cette activité. Inutile de l’inscrire au hockey s’il veut jouer du violon !
S’impliquer
Le lien entre l’implication des parents et la réussite scolaire est clairement établi. Des études ont montré un lien clair entre l’implication des parents et la motivation intrinsèque de l’enfant. Même si les parents sont incapables d’aider leur enfant dans une matière en particulier ou avec une habileté à développer des compétences, ils peuvent tout de même jouer un rôle crucial dans le fait d’encourager l’enfant, en lien avec ses compétences (Gottfried, Flemig & Gottfried 1994). En effet, les enfants qui ont une attitude positive reliée à l’école découle bien souvent de l’implication des parents.
Tutorat/Mentorat
Enfin, si vous avez déjà testé nos stratégies et que cela ne fonctionne toujours pas, n’hésitez pas à prendre les services d’un tuteur chez Mon Tuteur. Selon CRTREQ 2014, plusieurs études suggèrent que le mentorat améliore :
Références
Bourgeois E. (2006). « La motivation à apprendre ». In E.Bourgeois & G. Chapelle (éd.), Apprendre et faire apprendre. Paris : PUF, p. 229-246.
Connaissance de soi, estime de soi et motivation scolaire, B. Galand, & E. Bourgeois (EDS), 27-39, 2006
CENTER ON EDUCATION POLICY (2012). What Roles Do Parent Involvement, Family Background, and Culture Play in Student Motivation?, Washington.
Gottfried, A. E., Fleming, J. S., & Gottfried, A. W. (1994). Role of parental motivational practices in children’s academic intrinsic motivation and achievement. Journal of Educational Psychology, 86(1), 104-113.
Grolnick, W. S., Friendly, R. W., & Bellas, V. M. (2009). Parenting and children's motivation at school. In K. R. Wenzel & A. Wigfield (Eds.), Educational psychology handbook series. Handbook of motivation at school (p. 279–300). Routledge/Taylor & Francis Group.
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